Les revues, ça n’existe pas. Du moins, pas pour nous, les étudiant·e·s de premier et deuxième cycles. Si la digitalisation n’est pas seule responsable, elle a contribué à les atomiser en une multitude d’articles déracinés, que l’on trouve par des mots-clés sur Google Scholar, par la promotion qu’en font leurs auteurs·trices sur Twitter ou dans les salves d’e-mails dont nous bombarde le portail academia.edu. Ces innovations nous dispensent d’aller visiter les salles qui leur sont consacrées (paraît-il) dans les bibliothèques universitaires. Ainsi, le contact principal que nous avons avec les revues scientifiques se limite à la touche italique, tel que l’exigent les normes APA au moment de la mise en forme bibliographique. J’ai plombé l’ambiance?
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